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La collection WWI-WWII!

19 février 2011

Apres une longue absence

Salut a tous.

apres une longue absence,me revoila!

Deja j'ai remis la main sur mes codes(ca aide...)

donc je vais reprendre le blog la ou je l'avais laisser et essayer de corrigé un peu les fautes....

cordialement

titi45

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14 janvier 2010

Les baïonnettes

Histoire

Son origine remonte à un événement fortuit. Au cours des conflits sporadiques qui agitèrent les campagnes françaises du milieu du XVIIe siècle, les paysans de Bayonne se trouvèrent à court de poudre et de projectiles. Ils fichèrent leurs longs couteaux de chasse dans les canons de leurs mousquets, confectionnant des lances improvisées. Ainsi la nécessité donna naissance à l'arme auxiliaire qui allait influencer les techniques de l'infanterie européenne jusqu'au début du XXe siècle.

Les avantages d'une arme cumulant deux fonctions apparurent rapidement. Les premiers mousquets souffraient d'une faible cadence de tir (un tir par minute avec une poire à poudre et des balles) et d'un manque de fiabilité. Les baïonnettes devinrent un complément utile au système d'arme quand la charge de l'ennemi dans la zone de tir utile du mousquet (100 mètres dans le meilleur des cas) ne l'exposait qu'à une seule décharge avant qu'il n'atteigne les défenseurs. Une baïonnette de 30 centimètres de long (certaines tailles réglementaires atteignirent 43 cm lors de la période napoléonienne), sur un mousquet de près de deux mètres assurait une allonge comparable à la lance d'infanterie, et plus tard même de la hallebarde, utilisée auparavant.

Les premières baïonnettes étaient de type « bouchon ». Elles possédaient une poignée cylindrique qui s'ajustait directement à l'intérieur du canon du mousquet empêchant l'arme de tirer.

Plus tard, les baïonnettes à tenon effacent la lame de l'embouchure. La baïonnette se fixe sur l'extérieur du canon par un logement en forme d'anneau. Sur des modèles ultérieurs, elle sera fixée par un cran à ressort sur la bouche du canon du mousquet.

De nombreuses baïonnettes étaient triangulaires et offraient une meilleure stabilité latérale de la lame sans accroissement significatif du poids. Ce modèle ne comportait pas de poignée permettant de l'utiliser indépendamment du fusil.

Les tactiques militaires des XVIIIe et XIXe siècle intégraient diverses charges et défenses groupées utilisant la baïonnette. L'armée britannique était renommée pour son usage de la baïonnette, bien qu'au début du XIXe siècle où les techniques de guerre napoléoniennes se développent, la supériorité d'un tir de salve rapide et régulier permit aux Britanniques d'éclipser leurs adversaires dans les combats de ligne.

Maniement

Des rumeurs circulent parmi les vétérans d'avant la Première Guerre mondiale, sur des techniques de combat à la baïonnette très élitistes, aussi complexes et exigeantes que l'escrime. On suppose qu'au-delà des blocages et frappes modernes simplifiées, il existait des coupes, des parades et des désarmements, pendant lesquels un blocage fluide devenait propice à attaquer ou désarmer. Ces techniques auraient aussi enseigné la frappe d'estoc et de taille ainsi que les vulnérabilités particulières que constituent les chevilles, les poignets, le cou, les artères brachiales et fémorales. On prétend aussi que les mouvements se pratiquaient dans toutes les orientations et positions des deux combattants grâce à des méthodes d'entraînement proches d'un haut niveau d'escrime. L'émergence de ces techniques fut rendue possible par les longues périodes d'entraînement continu que connurent les armées professionnelles avant cette période. De vieux manuels d'entraînement français des années 1850 en témoignent encore. Des copies reproduites sur internet semblent soutenir ces affirmations.

Au Japon, l'art du combat à la baïonnette est appelé juken jutsu.

Types

La convention de Genève interdit l'usage des baïonnettes triangulaires, cruciformes ou dentelées. En effet, les blessures qu'elles entraînent cicatrisent difficilement et ces armes furent considérées comme inhumaines. Pourtant, il n'est pas rare de trouver de tels modèles aujourd'hui.

Baïonnette prussienne de la fin du XIXe siècle

La plupart des baïonnettes modernes ont une gouttière (visible sur la partie supérieure de la lame montrée ci-dessus). C'est une dépression concave conçue pour réduire le poids et accroître la rigidité de la lame. Elle permet aussi à l'air de rentrer dans la blessure, empêchant la création d'un vide, ce qui rend la baïonnette plus facile à retirer après pénétration et moins sujette à rester coincée. En aucun cas cette gouttière n'a vocation à canaliser le sang qui s'égoutte de la lame.

La baïonnette est encore utile à la guerre moderne. Bien que la plupart des combats aient lieu à distance, les opérations de « nettoyage » imposent d'approcher l'ennemi. La baïonnette est utile comme couteau et soutien le moral des troupes au combat. La plupart des armées équipent et entraînent leurs troupes à son maniement. La baïonnette moderne sawback U.S. M9, officiellement déployée en 1984, est fournie avec un fourreau spécial qui fait fonction de pince coupante, imitant en cela ce qui avait déjà été fait précédemment par les Russes avec le modèle équipant les AK-47 qui permet de sectionner du fil barbelé. Certaines éditions de la M9 ont une gouttière, d'autres non, selon le sous-traitant qui a fabriqué le lot et le cahier des charges du moment. La baïonnette M9 remplace la M7 des années 60, bien que dans la pratique de l'US Marine Corp, le couteau de combat Ka-bar de la Seconde Guerre mondiale est toujours fourni. Depuis l'été 2004, l'US Marine Corp fournit une petite quantité de baïonnettes de conception différente du M9. Il s'agit d'une lame de 20 cm (8 pouces) sans gouttière adoptant la forme du couteau Bowie.

Les baïonnettes modernes ont souvent la forme d'un couteau avec une poignée et un tenon, ou sont fixées de façon permanente au fusil, comme dans le cas du SKS. Selon le lieu et la date de fabrication d'un SKS donné, il peut disposer d'une baïonnette fixe avec une lame de type couteau (Russie, Roumanie, Yougoslavie, Chine ancienne), cruciforme (Chine moderne), triangulaire (Albanie) le type qui est interdit par la convention de Genève ou d'aucune baïonnette.

Un enchevettrement de baionnettes de toutes époques:(chassepot,berthier,gras...)

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13 janvier 2010

Un autre membre de la famille

Louis Lebert

Né a Nesploy arrond. Montargis 45 fait 7 ans de service militaire dans les cuirassiers. Puis decide sur les offres de l'armée de rentrer dans la gendarmerie.

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Il se marie et fonde une famille. En garnison a Courtenay en 1917. Ils ont 4 enfants quand sa femme met au monde une 5 eme petite fille. Comme souvent a cette epoque elle mourrait des suites de l'accouchement,laissant un mari éffondré avec 5 enfants.

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Les trois derniers seront placé dans la famille, mais séparés. La 3 eme rolande ayant contracté la grippe espagnole qui sevit en cette année 1918,en allant la voir régulierement il contracte a son tour cette maladie. Il en decera rapidement. La petite quand a elle s'en remettra.

Quand au grand qui vivaient avec leur pere, ils seront alors placé a Paris. Ils se reverront de temps en temps mais pour eux la vie fut dure.

13 janvier 2010

Mon grand pere

Jacques Fromage

1er chasseur a pied

13012010710

Sa tenue:

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13 janvier 2010

Les documents de la vie sous l'occupation

Je suis toujours a la recherche des documents d'époque.

je présente ici ceux de ma famille mais j'aimerais completer  ma collection au fur et a mesure

Après l'effondrement de l'armée française en juin 1940, le nouveau gouvernement, dirigé par le maréchal Pétain, se résigne à la défaite et demande l'armistice, le 17 juin 1940, tandis que le général de Gaulle rejoint l'Angleterre et lance de Londres, le 18 juin, un appel pour continuer la lutte contre l'occupant nazi.

Signée à Rethondes le 22 juin 1940, l'armistice franco-allemand prévoit le découpage de la France en plusieurs zones séparées par une ligne de démarcation.

I - Le découpage de la France après l'armistice du 22 juin 1940

Dès le 25 juin 1940, la ligne de démarcation coupe la France en deux grandes zones principales :

  • La zone occupée (ou "la zone nord")
    Occupée par les Allemands, cette zone est placée sous l'autorité du gouverneur militaire de Paris et couvre environ 55% du territoire. Elle est rebaptisée la zone nord, en novembre 1942, date à laquelle les Allemands occupent également la zone libre.
  • carte

    LegendeCarteFrance

  • La zone libre (ou "la zone sud")
    Le 2 juillet 1940, le gouvernement français s'installe à Vichy qui devient en quelque sorte la "capitale" de la zone libre, familièrement appelée "zone nono" (pour non occupée).
    Le 10 juillet 1940, le Parlement vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain qui promulgue "l'Etat français" et s'engage peu après dans une politique de collaboration avec l'occupant nazi.
    En novembre 1942, la zone libre est rebaptisée la "zone sud", lors de son invasion par les Allemands.
  • La partition de la France. Treize départements
    sont traversés par la ligne de démarcation :
    les Basses-Pyrénées, les Landes, la Gironde,
    la Dordogne, la Charente, la Vienne, l'Indre-et-
    Loire, le Loir-et-Cher, le Cher, l'Allier,
    la Saône-et-Loire, le Jura et l'Ain.
    Source : MINDEF/SGA/DMPA

    Selon un tracé abstrait et arbitraire, la ligne de démarcation morcelle départements, communes, champs et bois. Sur le terrain, ce tracé subira diverses modifications, au gré de la fantaisie ou des exigences de l'occupant allemand.

    Longue d'environ 1200 kilomètres, la ligne de démarcation part de la frontière espagnole, au niveau de la commune d'Arnéguy, dans le département des Basses-Pyrénées (les Pyrénées-Atlantiques), passe ensuite par Mont-de-Marsan, Libourne, Confolens et Loches ; puis elle remonte jusqu'au nord du département de l'Indre pour bifurquer à l'est et, après avoir traversé Vierzon, Saint-Amand-Montrond, Moulins, Charolles et Dole, elle rejoint la frontière suisse au niveau de Gex.

    Par ailleurs, l'occupant allemand attribue un statut particulier à certains territoires français, presque totalement coupés du reste de la France :

  • L'Alsace et la Lorraine
    En août 1940, l'Alsace et la Lorraine, annexées de fait par l'Allemagne nazie, sont rattachées administrativement à un Gau (circonscription administrative dans l'organisation nazie) : l'une au Gau de Bade, l'autre au Gau de Sarre-Palatinat.
  • Le Nord et le Pas-de-Calais
    Ces deux départements très industrialisés et riches en bassins miniers sont placés sous l'autorité du Militärbefehlshaber (gouverneur militaire) de la Hollande et de la Belgique ; ils sont coupés du reste de la France par la ligne de la Somme.
  • De l'embouchure de la Somme au Rhône
    Cette zone qui s'étend de l'embouchure de la Somme jusqu'au Rhône, à sa sortie du lac Léman, est dénommée "zone réservée" par les Allemands, mais communément appelée "zone interdite" par les Français qui ne peuvent s'y rendre que difficilement. Les contrôles y sont renforcés à ses extrémités, le long des côtes de la Manche et de la frontière franco-suisse.
  • La "zone occupée" italienne
    Cette zone s'étend du lac Léman à la Méditerranée. Elle passe à l'est de Chambéry, de Grenoble et de Gap, et va jusqu'à Nice y compris. Toutefois, les Italiens n'occupent effectivement que quelques points de ce territoire.
  • Le "mur de l'Atlantique"
    A l'automne 1941, une nouvelle zone interdite est créée le long des côtes de la Manche et de l'Atlantique, prélude à la construction du mur de l'Atlantique. Ne peuvent y pénétrer et y circuler que les personnes y résidant depuis au moins trois mois, le personnel des services civils travaillant pour l'armée allemande et le personnel ambulant de la SNCF. De plus, il y est interdit de télégraphier ou de téléphoner.

    Avec le découpage du territoire institué par l'armistice, l'occupant allemand s'est ainsi réservé les principales régions industrielles et toute la côte Atlantique.
  • II - La circulation entravée jusqu'en 1944

    Après l'armistice du 22 juin 1940, les Allemands mettent rapidement en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises, ainsi que le trafic postal entre les deux grandes zones.
    En "ouvrant" ou en "fermant" la ligne de démarcation selon sa volonté et ses besoins, l'occupant nazi dispose alors d'un moyen de pression sur les Français et assure sa mainmise sur le pays et son économie.

    La carte interzone et le laissez-passer
    Jusqu'en septembre 1940, aucun courrier ne peut circuler d'une zone à l'autre. À cette date, apparaît la carte interzone, appelée aussi carte familiale. Elle comporte une série de formules pré-imprimées et ne permet que de donner des nouvelles brèves et impersonnelles sans laisser la possibilité au correspondant d'ajouter librement un mot. Les envois de lettre ou de colis sont ainsi l'objet des premiers passages clandestins.

    Un laissez-passer:

    13012010714

    13012010713

    Conséquence directe de l'occupation allemande et de l'arrêt des échanges commerciaux, la France connaît, dès 1941, une période de pénurie qui va déboucher sur la mise en circulation de cartes de rationnement. La première carte, mise en place le 1er juillet 1941, concerne les produits textiles. La seconde, un mois plus tard, s'intéresse au tabac. L'alimentation suivra. Dès la fin 41, tous les biens de consommation ne pourront être acquis qu'en échange de tickets attribués aux citoyens en fonction de la catégorie à laquelle ils appartiennent (de E, les nouveaux-nés, à V, les vieillards, sans oublier les jeunes, J, ni les adultes, A...). Il faut préciser que ces tickets n'exonéraient pas les citoyens de payer les produits en espèces sonnantes et trébuchantes. Leur généralisation visait à une répartition équitable des produits entre tous. Ce fut une période faste qui débuta pour certaines familles : elles firent en effet fortune par la pratique du marché noir. Le rationnement alimentaire prendra fin courant 1949.

    Les tickets de rationnement:

    13012010711

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    13 janvier 2010

    La législation sur les collectionneurs de matériels militaire

    Suite a des recherches sur le net je me suis aperçus qu'une personne s'interessais a nos problemes recurants,a savoir,ou en est la loi,que peut on acheter,et sous quelles contraintes.

    J'ai donc décider de rencontrer monsieur Marlin notre député maire d'Etampes.

    Celui ci m'a donc promis de me tenir au courant de l'avancement de son projet de lois.

    Voici donc un E-mail que j'ai reçu.

    entete

    Monsieur,

    Vous avez souhaité être informé de l'évolution du dossier relatif aux matériels, armes et véhicules de collections d'origine militaire.

    Il faut en effet rappeler qu'en 2003, le projet de loi sur la sécurité intérieure excluait toute possibilité de d'acquisition et de détention de ce type de collection. Un "oubli" réparé par l'adoption de l'amendement présenté par Monsieur Marlin et soutenu par Monsieur Estrosi, alors député.

    Malheureusement, le décret d'application n'a pas répondu à l'esprit même de la volonté du législateur, en instaurant des restrictions particulièrement importantes.

    Depuis lors, de nombreuses actions ont été menées, qu'il s'agisse de questions écrites de parlementaires (dont 17 déposées par Monsieur Marlin), de rendez-vous ministériels (défense, intérieur, anciens combattants, et Premier ministre) ou le dépôt d'une proposition de loi dont vous trouverez, ci-joint, un exemplaire.

    Courant 2008, las du blocage émanant du Ministère de la Défense, un rendez-vous a été pris avec Mme MIGNON, Conseillère du Président de la République, qui avait par ailleurs en charge ce dossier en 2003.

    Force est de constater que ce rendez-vous a permis de débloquer la situation. Deux nouveaux rendez-vous ministériels se sont déroulés depuis, et une solution interministérielle devrait voir le jour dans les tous prochain mois afin de permettre la collection de ce type de matériels, armes ou véhicule, non plus sous le régime de l'autorisation mais de la déclaration, ce qui répondrait aux attentes des collectionneurs.

    A ce jour, nous sommes donc en attente des propositions définitives des ministères de la défense et de l'intérieur.

    Naturellement, vous ne manquerez pas d'en être tenu informé dès que ces éléments auront été portés à la connaissance de Monsieur Marlin.

    Dans cette attente et espérant avoir répondu à vos interrogations,

    Je vous prie de croire, Monsieur, en l'assurance de mes sentiments les meilleurs.


    --
    Jean-Sébastien COUVRET
    Collaborateur parlementaire
    de Franck MARLIN, Député-Maire d'Etampes

    J'ai donc reçus ce projet de lois en version pdf et peux donc vous le fournir sur demande.

    12 janvier 2010

    l'art de tranché

    Quel que soit le secteur, quels que soient ses fatigues et ses dangers, il y a toujours du temps pour lire les lettres et causer des siens. Lorsqu'il y a, de surcroît, quelques loisirs et que toutes les heures libres ne sont pas données au pesant sommeil, maints poilus s'adonnent aux travaux d'art. On trouve toujours, dans chaque compagnie, de nombreux ciseleurs ou graveurs. Dans le secteur de Verdun, il y a du moins cet avantage que la matière première ne manque pas. Il suffit de se baisser pour trouver, à foison, des fusées d'obus, des ceintures, des douilles, etc. Malgré le poids du « barda », les artistes de la compagnie emportent pieusement leurs outils, scies, limes, burins, étaux. Au moindre répit chacun commence, continue ou achève une bague, un médaillon, un briquet, un coupe-papier, un encrier. Seuls les artilleurs, les automobilistes et tous ceux qui ne ses déplacent pas à pied peuvent entreprendre les grosses pièces: vases de cuivre, lourds encriers, etc. Les fantassins s'en tiennent à la bijouterie fine. Ils y réussissent communément. Des poilus qui étaient maçons ou cultivateurs ou comptables manient très vite la lime ou le burin avec une surprenante dextérité.

    Illustration_20__20Artisant_20002

    Assurément s'ils sont adroits, ils n'ont pas tous un goût très neuf ou trèsfsûr. Ils sont des artisans ingénieux; il serait surprenant qu'ils fussent des artistes. Ils suivent ordinairement des traditions naïves ou des modes banales. Les chatons des bagues portent des trèfles à quatre feuilles, des croix de Lorraine ou un morceau du vitrail brisé d'une église. On y encastre un bouton d'uniforme boche ou le buste de la déesse qui orne les sous anglais. Les pendentifs sont des cœurs qui portent gravés les noms aimés, une marguerite, une pensée. Tous les coupe-papier sont des yatagans dûment recourbés et hérissés de cornes redoutables. Le porte-plume est fait invariablement d'une cartouche boche. Il est certain que ce n'est pas de l'art des tranchées que sortira un art populaire puissant et neuf. Mais du moins tous ces travaux sont exécutés, presque toujours, avec une précision et même une ingéniosité de facture qui attestent l'adresse française. Et puis ils sont une merveilleuse et puissante distraction. L'outillage est rudimentaire. Que de labeur pour sortir d'une fusée d'obus cette fine bague ajourée de demoiselle! Il faut détacher l'aluminium de la fusée, allumer un grand feu, fondre l'aluminium, le couler en tube creux dans un moule de tôle ou de terre, scier le tube en rondelles (avec une mauvaise scie), amincir la rondelle (avec une mauvaise lime), puis percer, limer, ciseler avec adresse et patience.

    Mais cette bague, c'est pour la femme, la fillette, la fiancée, la marraine. On y met toute son âme. Pendant des jours on poursuit sa tâche. On oublie les misères et les dangers de la guerre pour se donner tout entier à l'orgueil d'être un créateur. Quand l'œuvre est terminée, on l’emballe avec un soin pieux et on la confie au vaguemestre. Ensuite, généralement, on entreprend une nouvelle tâche. Après la femme ou la fiancée, il faut penser à la fille ou à la sœur ou à la cousine. Les plus habiles d'ailleurs et les moins riches travaillent, à prix d'argent, pour les paresseux ou les maladroits. Des industries prospères s'organisent. Les orfèvres et ciseleurs fabriquent « en série » les coupe- papier ou les bagues, et presque tous arrivent à les achever avec une surprenante rapidité. On gagne dans les tranchées, parfois, d'excellentes journées.

    Ce sont là les distractions essentielles des heures de loisir. Il suffit d'y joindre les causeries. On cause beaucoup dans les abris, et souvent même sous les bombar- dements. Parler rend alors les minutes moins longues et l'attente moins énervante. On ne cause guère d'ailleurs de fariboles

    Les vases:

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    Les briquets:

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    La choppe a bière:

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    La pièce helvetia 1915 montée sur bague en or:

    12 janvier 2010

    les parachutages

    untitledparachutageLes fûts métalliques pèsent entre 150 et 175 Kg; ils ont un diamètre de 38 cm et une longueur de 1,40 m (voir photo). Ils sont munis de poignées pour faciliter le transport à l'endroit désigné. Ils sont d'une seule pièce (type C) ou composés de cinq éléments assemblés (L. 28 cm – type H).

    Voici, à titre documentaire, le contenu d'un fût "H3" et d'un fût "C1"

    Container "H3" :

    Cellule A : 31,5 Kg

    - Mitraillettes "Sten" et accessoires

    - Magasins vide

    - Munitions

    - Chargeurs

    3

    15

    900

    3

    - Grenades Mills

    - Détonateurs

    - Sachets de pansement

    30

    36

    6

    - Revolvers américains

    - P 45

    - Sachets de pansement

    - Grenades Mills "75"

    - Détonateurs

    5

    250

    6

    10

    12

    - Grenades 82 (Gammon)

    - Explosif plastic

    - Mèche Bickford

    - Allumeurs

    - Ruban adhésif

    8

    8 Kg

    8 m

    2 boîtes

    1 rouleau

    - Fusils mitrailleurs "BREN" complets

    - Magasins

    - Coups

    2

    16

    2.000

    Panier

    Un panier peut contenir, par exemple :

    - 2 bombes PIAT

    - 1 tente + 80 litres d'essence

    - Chocolat, cigarettes, rations.

    La plupart de ces engins  étaient parfaitement inconnus.

    T_20V_1_56

    A défaut d'instructeurs, l'expéditeur procurait une documentation, souvent imprimée en anglais, qui donnait la composition des containers de type standard et le mode d'emploi succinct des articles que l'on pouvait y découvrir. Pour l'arme collective principale dont nous disposions, le "BREN gun", la brochure y relative était plus détaillée.

    Le parachute du container:

    12012010697

    Container C1 : 136,5 Kg

    - Cellule E : 18,5 Kg

    - Cellule C : 24 Kg

    - Idem A mais deux Stens

    - Cellule D : 22,5 kg

    Cellule B : 29 Kg

    12 janvier 2010

    Les ustensiles de cuisine de la WWI

    Les ustensiles de cuisine :

    - Le quart qui est normalement porté dans la musette et fréquemment fixé au bidon.

    - La gamelle individuelle dont le couvercle est retenu par une petite chaînette. En décembre 1915, un plat et une poignée amovible y sont ajoutés et rangés à l'intérieur.
    La gamelle est rangée sur le sommet du sac
    .12012010696

    - La cuillère et la fourchette.
    Il est curieux de constater qu'aucun couteau n'est fourni par l'intendance. Ce fait n'est en fait pas tellement gênant car la plupart des soldats viennent des campagnes et possèdent déjà un couteau personnel qu'ils ne quittent jamais. Du reste, les catalogues de vente ou les roulottes qui se pressent aux cantonnements des troupes en proposent de nombreux modèles.

    - L'ouvre-boîte "le singe" d'achat civil

    12 janvier 2010

    Le tabac

    Le tabac :

    Depuis le début de la guerre, pour contribuer autant que possible au moral des hommes, l'armée française distribue du tabac (le gros tabac de troupe, "le perlot"), papier à rouler et des allumettes :
    -
    un sachet de 100 g de tabac tous les 7 jours ;
    - un paquet de 50 allumettes tous les 15 jours ;
    - différents paquets de cigarettes (bien que la pipe soit préférée aux cigarettes car mieux adaptée à la vie de tranchée) ;
    - du papier à rouler ;

    tabac

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